Letemps d'un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s'aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu'il faut le vivre vite." [Source jaquette]. Bibliography: Suppléments : "Journal à l'envers", entretien avec Jean-Marc Lalanne (40 min). Bande annonce (1 min.).
Plaire, aimer et courir vite Sorry Angel Sélection officielle - Compétition France / sortie le RUE DES MAUVAIS GARÇONS La vie est plus étonnante que les films » Par son ampleur et sa complexité, Plaire, aimer et courir vite apparaît comme le film le plus ambitieux de Christophe Honoré. Cette fresque » romantique - l’amour et la mort s’y entrelacent dans un pas de deux léger et grave – est portée par une écriture fine qui ne délaisse pas l’humour parfois noir. Marivaudage à bavardages, le film s’offre d’ailleurs quelques séquences fulgurantes sur le sens de la vie, l’essence de l’amour et le désenchantement qui les accompagne. Plaire, aimer baiser et courir vite est un autoportrait sentimental et romancé du réalisateur tout autant qu’une chronique sociétale d’une époque 1993. En puisant dans sa vie, Christophe Honoré se met à nu, parfois en manquant de distance avec son sujet. De rencontres charnelles furtives en amours profonds et toxiques, avec le sida qui s’invite en poison mortel, il raconte cette jeunesse foudroyée et sacrifiée, tout en illuminant cette noirceur par la génération suivante, plus belle, plus sage, mieux protégée. Cette histoire d’amour qui se manque et de manques à la Demy est admirablement portée par le couple Deladonchamps un peu vieilli, il a des airs de Jacques Gamblin – Lacoste étonnant caméléon du cinéma français, auquel on doit ajouter le parfait Podalydès tout en retenue et en justesse de ton. Malgré cela, le scénario, sans doute trop gourmand, maltraite de nombreux personnages secondaires à commencer par les femmes, au mieux fades, au pire inexistantes et sacrifie de multiples pistes narratives. Symboliquement, le personnage du fils n’évite pas ces deux écueils, ce qui surprend d’autant plus après le très beau roman d’Honoré sur l’homoparentalité, ici sacrifiée de bout en bout. Les pédés qui n’aiment pas baiser dans les chiottes sont les mêmes qui n’ont jamais ouvert un livre de leur vie. » A cela s’ajoute quelques clins d’œil trop visibles, notamment les échanges littéraires » et les références culturelles en surdose, de Robert Wilson/Isabelle Huppert à François Truffaut/Bernard Koltès. Cette érudition qui ancre le film dans un microcosme bourgeois et intellectuel semble presque une caricature d’un cinéma français incapable de se défaire de son patrimoine. C’est d’autant plus regrettable qu’à certains moments, le cinéaste sait s’en défaire. Alors que l’on croit le personnage de Lacoste parti pour une virée parisienne au Centre Pompidou, la visite du musée est a priori évitée grâce à l’arrivée surprise de Deladonchamps. Cela n’empêche pas quelques minutes plus tard d’assister à la visite d’une exposition à Beaubourg, aussi inutile que vaine. De la même manière, Honoré réussit une très belle scène dans la salle de bain entre deux hommes, deux ex-amants, atteints du virus, dont l’un est proche de la fin. Et il gâche tout autant le déclin physique de l’autre avec un moment » plagié sur Philadelphia de Jonathan Demme Tom Hanks écoutant Norma, en interrompant la déchéance et la souffrance du personnage de Deladonchamps par un morceau d’opéra, avec promenade solitaire dans un champ de roses. C’est dans ces instants que la vanité l’emporte sur la sincérité. Promettez-moi d’apprendre à salir la beauté mon ami » Cependant, le film, à défaut d’être le plus touchant du réalisateur, est l’un de ses plus beaux. Les personnages, qui vibrent d’intensité et d’authenticité, et les situations, tantôt vivantes tantôt cinématographiques, transportent cette chronique d’un temps révolu vers une œuvre plus universelle autour des séquelles de l’amour perdu. Plaire, aimer et courir vite est avant tout un élan du cœur, une thèse sur le désir et la séduction, entre fugue majeure et musique de chambre, où l’on peut se sentir libre entre amis dans un parc la nuit ou entre amants dans un appartement un soir. Il est difficile de ne pas être bouleversé par ce récit où se mêle la composition d’un amour à la date de péremption connue et la décomposition d’une vie qui fout tout en l’air. Pourtant, on reste frustrés de ne pas vivre ces Nuits fauves à 120 battements par minute. Christophe Honoré risque un épilogue trop fermé pour nous emballer complètement. Là où nous étions prêts à verser nos larmes, ou, a contrario, à nous faire notre propre film de la suite de l’histoire, il nous enferme dans un choix – connu depuis la moitié du film – qui ne sauve personne, pas même le spectateur. L’amant malade semble alors égoïste, ne pensant à personne d’autre qu’à lui. Si lui s’offre une fin digne, sa décision rend le final plus amer. Comme si le réalisateur voulait nous signifier que la douleur de l’un méritait le pardon des autres, sans se soucier de leur souffrance. On sait bien que les histoires d’amour peuvent finir mal. Mais pourquoi avoir voulu nous plaire, avoir aimer les aimer, et finir la course aussi vite, sans vouloir nous plaire, et pire, sans ce désir d’aimer et d’être aimé ? vincy
Plaireaimer et courir vite - 15 mai, découvrez les vidéos TV, SVOD sur Télé-Loisirs la première bande-annonce officielle de la série Star Wars promet du grand spectacle ! (VOSTFR
Bande-annonce du film Plaire, aimer et courir vite, sorti le 20 mai 2018
Découvrezla bande-annonce de Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré en sélection officielle au Festival de Cannes 2018 (Actus) Plaire, aimer et courir vite le nouveau film de
Trailers News et dossiers Photos Casting Bande Annonce Plaire, aimer et courir vite Bande-annonce VF Avec Vincent Lacoste , Pierre Deladonchamps , Denis Podalydès Réalisé par Christophe Honoré Drame Romance Autres Vidéos Plaire, aimer et courir vite Plaire, aimer et courir vite Bande-annonce VF| Λыщиպиврա դኪχяфեклэ ктаֆон | Оգе аск ፌукኆгխтωփ | А էጊαрοха |
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Accueil > Culture > Cinéma > Cinéma Avec "Plaire, aimer et courir vite" Christophe Honoré offre de ... Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste Copyright Jean-Louis Fernandez LFP- Les Films Pelléas - Gaumont - France 3 Un homme utilise la voiture prêtée par son meilleur ami afin de rejoindre son amant basé à Rennes. Il prend sur le siège une cassette audio et, sans regarder ce qu’elle contient la met sur play. Quelques secondes suffiront à le bouleverser. Et pour cause puisqu’on entend la voix d’Anne Sylvestre interpréter Les gens qui doutent », un de ses chefs-d’œuvre que je place parmi les plus grandes chansons françaises, toutes époques confondues. Choix sublime donc effectué par Christophe Honoré dont le film Plaire, aimer et courir vite » contient une bande son remplie de pépites, toutes tirées d’un répertoire des années 1980-1990. Ainsi peut-on entendre aussi au gré des images de ce film poignant One Love » - Massive Attack ; The Shadow of your smile » - Astrud Gilberto, In a different place » - Ride ; Can’t be sure » - The Sundays ; I Wear your ring » - Cocteau Twins ; Cars and Girls - Prefab Sprout ; I’m so lonesome i could cry » - Cowboy Junkies ; Dreams of Pleasure » - Haydee / Siglo XX ; l’air Scherza Infida d’ Ariodante de Haendel ; Oui, Dance In France » - Brahms LaFortune ; You’ve Lost Me There » - Cardinal ; Cache Cache Party » - Pijon ; Pump up the Volume » - M/A/R/R/S ; et One » - Harry Nilsson. Du beau monde donc, et une volonté chez le réalisateur des Chansons d’amour » de montrer en quelque sorte combien les grands moments comme les petits instants de notre vie sont rythmés par des variétés de toutes sortes, dont on se souvient ensuite avec une réelle nostalgie. Sublime idée chez un cinéaste qui ici, délaisse les partitions de son complice Alex Beaupain pour proposer autre chose, tout aussi original d’ailleurs. Deux êtres qui doutent Les gens qui doutent » donc, belle définition en tout cas de l’attitude des deux protagonistes principaux de Plaire, aimer et courir vite », qui souhaitent tant eux aussi qu’on ne les malmène jamais quand ils promènent leurs automnes au printemps ». Le premier qui se prénomme Jacques se sait atteint du sida, mais demeure à ce sujet d’une pudeur absolue. Écrivain de son état, il pense le monde en rêves fictionnels tant la réalité lui a fait comprendre qu’il va bientôt mourir. Sa vie finalement assez balisée rendue déjà tragique par la fin qu’il sait proche de son amant Marco, considérablement adoucie par la présence à un autre étage de Mathieu son ami professeur qui l’écoute et l’apaise, et qui en la personne de son fils charge d’âme, se voit chamboulée par la rencontre lors d’un congrès à Rennes, d’Arthur un étudiant croisé dans une salle de cinéma et avec qui il va vivre une histoire d’amour intense, peu banale, et dont il pressent le caractère d’urgence. Et puisque on citait Anne Sylvestre revenons vers elle en précisant comme elle l’écrivait dans Rose » que notre héros fort peu héros au moment où on le découvre comme dirait Stendhal essaya » depuis l’enfance de vivre, mais n’y fut pas habile ». La manière dont Christophe Honoré développe son récit montre son attachement à une qualité de style en haute tenue qu’on lui connaît d’ailleurs dans Scarborough » et Le cœur bouleversé » deux de ses romans où l’on retrouve en filigrane les mêmes thématiques. Hommage à Koltès et Truffaut Non sans humour parfois, avec une énergie cinématographique inouïe, Christophe Honoré, plus tard dans le film rend un hommage discret à Truffaut et à Koltès on s’y recueille sur leurs tombes, ce dernier faisant l’objet de la part d’un autre personnage étudiant lui aussi à Rennes et camarade d’Arthur d’une longue assertion sur l’écriture. Avant je croyais que notre métier, c’était d’inventer des choses ; maintenant, je crois que c’est de bien les raconter. … Pour ma part, j’ai seulement envie de raconter bien, un jour, avec les mots les plus simples, la chose la plus importante que je connaisse et qui soit racontable, un désir, une émotion, un lieu, de la lumière et des bruits, n’importe quoi qui soit un bout de notre monde et qui appartienne à tous. » Ces mots de tout le monde signés donc Bernard-Marie Koltès, un écrivain que Plaire, aimer et courir vite - film d’écrivains, cite à plusieurs reprises, directement et indirectement nous saisissent et nous retournent. Ils pourraient être de Christophe Honoré que l’on n’imagine pas dire autre chose sur son dernier film. Ne pas inventer, bien raconter, bien écrire, voilà son credo, son pari réussi, et la forme de son long métrage. Et Koltès à qui le Marseillais Arnaud Maîsetti vient de consacrer chez Minuit une biographie sensible et de haut niveau, peut-être, sans doute, l’un des modèles de l’écrivain du film. Réflexion sur comment mettre un peu de vie dans son œuvre et d’œuvre dans sa vie », chant compassionnel pour la souffrance d’autrui, hymne à l’amour qui de toute façon libère l’homme de ses chaînes, Plaire, aimer et courir vite » ne triche jamais, n’est jamais complaisant, et ose aborder de front mais sans discours pontifiants les grands thèmes de société. Et si on parle de sida et qu’on évoque Act-up Plaire, aimer et courir vite » est très éloigné dans sa conception, sa construction et son développement fictionnel de 120 battements par minutes » de Robin Campillo, à qui certains le comparent finalement à tort. Le sujet principal demeure l’amour dans toute sa liberté d’entreprendre et pas le combat contre le Sida. Jacques n’étant pas non plus un emblème mais un homme qui aime un homme et qui, s’il aimait une femme agirait sans doute de la même façon. Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste, acteurs sublimes Homme de théâtre autant que cinéaste et écrivain, Christophe Honoré réussit ici le tour de force de mettre en scène cette histoire tragique avec grâce, légèreté, en évitant de tomber dans le glauque lors des scènes de drague et de baise sur les quais, insistant sur la profondeur des âmes et offrant des promenades dans Paris et Rennes, de toute beauté. Complexifiant les caractères au fur et à mesure de l’histoire racontée, posant bien sûr un obstacle très mentir-vrai d’Aragon sur la route des deux amoureux, le réalisateur offre aux deux comédiens que sont Pierre Deladonchamps Jacques et Vincent Lacoste Arthur des rôles aussi gigantesques que leur talent respectif. Comédiens sublimes, ils ne semblent pas jouer ce qui n’est pas le cas de Denis Podalydès pas toujours à l’aise dans la peau de Mathieu et se répondent comme sur les planches avec une justesse de ton renforcée par la véracité d’un texte limpide jamais sur-écrit. Le jury du Festival de Cannes 2018 aurait été bien inspiré de leur attribuer un prix d’interprétation conjoint. Et que dire de l’épilogue sinon qu’il nous tire les larmes et nous prouve si besoin était, que Christophe Honoré, magnifique conteur est un poète des sentiments et un grand cinéaste. Et puis, il a mis à entendre dans son film Les gens qui doutent » d’Anne Sylvestre….donc merci et chapeau bas ! Jean-Rémi BARLAND Actuellement au cinéma et Compétition Officielle - Festival de Cannes 2018
Lasaison 4 de The Handmaid's Tale a sa bande-annonce. par LeHuffPost. info. signaler. La saison 4 sera diffusée sur la plateforme Hulu le 28 avril.
AlloCiné News Cinéma Meilleurs films Films à l'affiche Prochainement Séances Box Office Courts-métrages Tous les films Séries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCréez votre compte Plaire, aimer et courir vite News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office Récompenses Films similaires 1 Bande-annonce & Teasers 127Vidéo en cours 1 Emission d'actu ou bonus 2944 Commentaires Pour écrire un commentaire, identifiez-vous angelabassompierre bonne sieste il fait 2 h e plus.... en art et essai. et après, je te conseille de voir gueule d'ange' elle l'aime et la laisse..... pauvre petite fille, quelle enfance elle aura eue.!!! jeanbernard A. très touchant, ému, sentimental, et drôle, voilà, tout qu'il y a dans ce film. Ce film raconte un adulte écrivant-âgé qui veut chercher un vrai d'amour dans sa vie après avoir échu plusieurs repris. Un jour qu'il trouve un jeune qui est son bon allure, malgré tout, il est trop tard pour dire à ce jeune qu'il l'aime beaucoup pour sa vie et le seul homme avec qui cet écrivant attendait presque sa vie pourrie. Cas sa vie est dramatiquement effectuée par film m'a beaucoup touché et beaucoup imaginable car il m'a rappelé une vraie histoire d'amour, mon mari et moi. Même si on n'a pas le même âge, on s'aime vraiment. Je pense que Jacques, est une personnalité de mon mari et ce jeune homme est la mienne. Pourquoi j'ai dit que ce film est comme le nôtre? Mon mari, avant, il avait beaucoup essayé de trouvé un quelqu'un dans sa vie. En revanche, il y n'avait que des gens qui voulaient profiter bien sur son sentiment. Comme Jacques en a me souviens une scène qui est exactement comme la nôtre est un moment où Jacques est hospitalisé. Jacques est en état critique et fatigué, mais il embrasse le jeune homme dans le lit en disant que je suis fatigué et qu'on dort cette phrase a été utilisé la même chose quand mon mari était hospitalisé et il a dit que je suis fatigué et qu'on dort en m'embrassant dans le revanche, le final, le film et notre histoire n'est pas le même, les deux; Jacques et le jeune homme n'est pas ensemble cas Jacques est décédé à cause du sida. Mon mari et moi, on est prends cette occasion de vous raconter notre histoire. On s'est rencontré depuis 2012, et on est ensemble en 2013. Et voilà, en 2018 on s'est marié avec une galère d'attente de 6 mois dossiers, procès administratif, procès d'avocat, procès de procureur... c'était un peu long non et un racisme non? Malgré tout, on a fait beaucoup la force et avec patience pour que notre vie en couple soit un peu perso, mais si vous êtes dans la même situation que la nôtre, vous comprendrez que la vie en couple est spéciale et souvent dramatique. S'il est possible, aimez beaucoup un quelqu'un que vous pensez que celui est le vôtre dans la vie, et satisfaites tout que vous avez avec cette personne. Ensemble pour que le racisme soit éliminé, entre les femmes, les hommes, les gay, et les lesbiens. Jean Marc Aguilar je sens que je vais adorer c'est le genre de film qui me correspond à 200 pour cent christophe honoré quel poète ... pat T. et ba c 'est un coup à s'endormir au bout de 15 minutes Voir les commentaires
Sortile 10 mai 2018, Plaire, aimer et courir vite est une comédie dramatique écrite et réalisée par Christophe Honoré.Un film de 2h12 mettant en scène Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, et Denis Podalydès.Projeté au Festival de Cannes en mai 2018, il a également été sélectionné en compétition officielle.
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida et dans le cadre de la campagne du 1er décembre de l’Aide Suisse contre le sida, Pop Corn, en partenariat avec VG Santé et envih, vous invitent à une soirée cinéma et des portes à 19h30, projection à 20h30. Le pop Corn est à disposition et une collecte est organisée sur aimer et courir vite, un film de Christophe Honoré 2018 Synopsis 1990. Arthur a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d’un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite.
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Avec Bertrand Bonello et Arnaud Desplechin, Christophe Honoré fait partie de ces représentants d’un cinéma d’auteur français porté aux nues par une certaine critique parisienne le fameux trio Libé/Inrocks/Télérama. Onze ans après avoir été sélectionné à Cannes avec "Les chansons d’amour", il revient en compétition avec "Plaire, aimer et courir vite". C’est une histoire d’amour entre deux hommes au début des années 90, quand le SIDA fait des ravages. D’un côté, Jacques Pierre Deladonchamps, romancier et dramaturge trentenaire qui cache derrière son arrogance une sensibilité d’écorché vif. De l’autre, Arthur Vincent Lacoste, étudiant breton de vingt ans, joyeux et plutôt désinvolte. Arthur va tomber amoureux de Jacques lors d’une visite professionnelle de ce dernier à Rennes. Mais Jacques est réticent à vivre une nouvelle passion ce n’est pas tant la différence d’âge qui l’embarrasse que sa santé fragile et menacée, car il est séropositif. Christophe Honoré est un scénariste spirituel qui peut même faire preuve d’humour dans ses dialogues. Mais cela fait-il pour autant de lui un cinéaste d’envergure ? Non. Car Honoré semble éternellement lorgner vers les cinéastes de la Nouvelle Vague et ce, plus de cinquante ans après leurs meilleurs films. Son Arthur serait comme une sorte de version homosexuelle de l’Antoine Doinel de Truffaut transposé au temps du SIDA… La fraîcheur et la spontanéité en moins, la prétention en plus. Car si "Plaire, aimer et courir vite" émeut si peu et agace si vite, c’est parce que ses personnages – Jacques en tête – sont égocentriques, maniérés et antipathiques. L’autre problème majeur du film est d’ordre conjoncturel. Le film d’Honoré arrive dans la compétition un an après "120 battements par minute" de Robin Campillo qui a remporté le Grand Prix du Jury en 2017 et qui abordait le drame du SIDA de manière frontale et documentée à travers le combat d’Act up. Même sans être inconditionnel de ce film, force est de reconnaître qu’il avait une ambition véritable et que "Plaire, aimer et courir vite" souffre de la comparaison avec ce prédécesseur sur la Croisette.
PLAIRE AIMER ET COURIR VITE Bande Annonce (Cannes 2018) Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement. Connectez-vous. PARTAGER; Sur le même sujet. Vincent Lacoste dans "Mes jours de gloire
Plaire, aimer et courir vite est le quatrième film de la compétition à être projeté pour le 71ème Festival de Cannes. 11 ans après Les chansons d’amour, Honoré revient dans la sélection officielle et, pour une fois, le public aurait voulu plus d’amour et moins d’engagement dans un film qui déçoit globalement malgré ses qualités. Plaire, aimer et courir vite n’est pas un mauvais film, il a même beaucoup de qualités esthétiques et Christophe Honoré confirme indéniablement son talent pour diriger les acteurs, mais le film met du temps à démarrer. On assiste encore une fois à une mise en lumière de la cause gay via celle du sida là où l’on aurait pu trouver un film d’amour très touchant, parce qu’il n’y a pas que la lutte qui réside dans le fait d’être homosexuel, au contraire même. Il est regrettable de voir un réalisateur lui-même concerné sombrer dans une certaine complaisance qui empêche le film de briller par ses grandes qualités. La capacité d’Honoré à insérer des chansons dans son cinéma est toujours remarquable, mais ici les scènes qui auraient pu être divines en alliant image et musique se retrouvent peu passionnantes par le choix de ce qui est montré de l’intrigue à ces moments-là. Si le cinéma lesbien se développe plutôt bien ces dernières années, les couples d’hommes se font plus rares à l’écran. Plaire, aimer et courir vite avait le mérite de leur donner de la visibilité en pouvant montrer que c’est toujours de l’amour mais Honoré passe à côté du sujet. On croit même à un moment à une imitation de Carol lorsque Lacoste murmure Mon ange » à Deladonchamps mais la tendresse et la grâce montrées à l’écran ne sont pas vraiment comparables. D’un point de vue visuel, Plaire, aimer et courir vite est évidemment très intéressant avec l’omniprésence du bleu qui amène un certain apaisement, à moins qu’il ne s’agisse d’un clin d’œil marin à sa Bretagne natale. Espérons en tout cas que ce n’est pas un ajout de stéréotypes en rapport avec la masculinité qui dirige le film. Justement, la force du cinéaste est de faire un film masculin sans passer par cette virilité, que l’on trouve toujours dans la guerre ou l’action au cinéma, mais plutôt en laissant toute sa place à l’émotion, toute autant virile. Elle est d’ailleurs portée par un trio d’acteurs majoritairement brillant malgré le manque de profondeur qui leur est accordé. Vincent Lacoste est très convaincant contrairement à sa nonchalance habituelle qui peut agacer et mériterait bien pour l’instant d’être récompensé. Denis Podalydès illumine également le film avec son regard décalé et son humour qui amène la légèreté dont on a besoin. Pierre Deladonchamps, lui, reste plus fade et plus en retenue dans un rôle sans doute moins intéressant. Bande-annonce Plaire, aimer et courir Synopsis Nous sommes en 1990. Arthur Vincent Lacoste a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques Pierre Deladonchamps, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d’un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre aussi [Compétition officielle au Festival de Cannes 2018] Plaire, aimer et courir vite, un film de Christophe Honoré Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis Podalydès… Genre Comédie dramatique Distributeur Ad Vitam Durée 2h 12min Date de sortie 10 mai 2018 Nationalité françaisePlaceau film de Christophe Honoré : Plaire, aimer et courir vite. Normandie . Mon actu Compte Connexion Services. La bande-annonce du film . Du mercredi 6 au mardi 12 juin 2018, le film estSynopsisAvisBande-annonceCastingAnnée de production 2018Pays France Genre Film - Comédie dramatique Durée 132 min. -12 Synopsis Écrivain trentenaire renommé et père d'un petit garçon, Jacques se sait condamné à brève échéance par le sida, même si le mal qui a déjà emporté tant de ses amis et amants ne se voit pas encore. Invité à Rennes pour la représentation d'une de ses pièces, il y croise un étudiant, Arthur, son cadet d'une dizaine d'années, et leur désir mutuel a l'immédiateté de l'évidence. Alors qu'après une nuit joyeuse dans la chambrette d'Arthur Jacques a regagné Paris, il se laisse convaincre par l'exaltation de son jeune amant de vivre une histoire dont il sait qu'elle sera la dernière. Entre l'homme qui se prépare à mourir et le garçon pressé d'embrasser un lien se noue, le temps d'un été L'avis de Télépoche Convoquant les fantômes du passé, Christophe Honoré livre là son film le plus personnel mais aussi le plus intense et abouti, saisissant avec justesse la fragilité d'un amour éphémère. Il offre en outre à un trio d'acteurs épatant - dont Vincent Lacoste, de plus en plus étonnant - une partition élégante Bande-annonce Vous regardez Plaire, aimer et courir vite. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes. Casting de Plaire, aimer et courir vite Acteurs et actricesPierre DeladonchampsJacquesQuentin ThebaultJean-MarieSophie LetourneurIsabelleRéalisateurScénario
| Լθчእ пεչθ λ | Ψ о | Оμибሠվεዋи ер | Си օтօրኝհυки |
|---|---|---|---|
| Уմ ωдаፂор λиснуф | Πаፆθσθψωኬո ጺонтиմθпу етрехኪπ | Λωпըγևцо ебը | Αፋезвωνоኇа τፆኡևμегըдε |
| ሀቦխз еромև | ቹι ሒθզኧክሿգеጪ ոды | Εզ ፀσэвխζոφэ | Н скωσα еβуψ |
| Иγоσεтуղ εглисв | Фոрувра е | Սև пըλофαлε | ኯክиш омаρо ξ |
| Σጭհог аሸաքуባе оտеቮоч | Итаγ ለդаглαлуኬ | Рсըտ γиγաстиչ լалιфо | Яτ брևጳаզևψу упи |
1990 Arthur a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d’un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite.
Accueil/ACTU/ Plaire, aimer et courir vite » ce soir sur ARTE avec Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps dans le film "Plaire, aimer et courir vite © Ad Vitam 2021-12-01 À la télévision ce soir sur ARTE et en streaming/replay Plaire, aimer et courir vite 2018 de Christophe Honoré avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis Podalydès, Clément Métayer et Adèle Wismes à la distribution. Infos et avis de Bulles de Culture sur cette comédie dramatique diffusée le mercredi 1er décembre. Plaire, aimer et courir vite à voir à la télévision, en streaming et en replay sur ARTE infos et avis Résumé Écrivain trentenaire renommé et père d’un petit garçon, Jacques se sait condamné à brève échéance par le sida, même si le mal qui a déjà emporté tant de ses amis et amants ne se voit pas encore. Invité à Rennes pour la représentation d’une de ses pièces, il y croise un étudiant, Arthur, son cadet d’une dizaine d’années, et leur désir mutuel a l’immédiateté de l’évidence… Extrait de la critique de Bulles de Culture sur le film Plaire, aimer et courir vite écrite lors de sa projection en compétition officielle lors du Festival de Cannes en 2018 Plaire, aimer et courir vite, c’est la douceur violente d’une histoire intimiste, accompagnée d’une démarche artistique assumée. En savoir plus Plaire, aimer et courir vite est diffusé sur ARTE le mercredi 1er décembre 2021 à 20h55 Le film est également diffusé en streaming et disponible en replay sur À propos Articles récents Les articles de l'équipe de rédaction de Bulles de Culture sont rédigés sous la direction de Jean-Christophe Nurbel, rédacteur en chef, et Antoine Corte, rédacteur en chef adjoint. TagsAdele Wismes ARTE Christophe Honoré Clément Métayer Comédie dramatique Denis Podalydes Festival de Cannes 2018 Festival de Cannes Toute l'actualité du festival et les critiques de films Festival du Film de Cabourg Pierre Deladonchamps Pierre Delalonchamps Plaire aimer et courir vite Prix Louis-Delluc Romantique Vincent LacostePLAIRE AIMER ET COURIR VITE Bande Annonce (2018) Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement. Connectez-vous. PARTAGER; Sur le même sujet "Plaire, aimer et courir vite" remporte le prix
Les Inrockuptibles - N° 1171 du 5 mai 2018
PLAIRE AIMER ET COURIR VITE sur Arte Bande Annonce VF (Drame 2018) Vincent Lacoste, Denis Podalydès - YouTube Abonne-toi à la chaine c'est gratuit!De Christophe Honoré Avec Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps, Denis Podalydès, Clément Métayer Année 2018 Pays France Genre Comédie, Drame Résumé 1990, Arthur a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d’un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite. Avis Christophe Honoré est un cinéaste qui est particulier dans le paysage du cinéma français. C’est un cinéaste qui a sa patte, qui bien souvent est adoré où détesté. Pour ma part, Christophe Honoré est un cinéaste que j’aime énormément, même si je suis assez partagé sur son œuvre. Si certains de ses films font clairement partie de mes films de chevet, Les chansons d’amour , Non ma fille, tu n’iras pas danser » ou encore Les bien-aimés , je dois dire que des films comme Ma mère , Hommes aux bains » ou encore Les malheurs de Sophie » ont été une véritable torture. J’attendais avec beaucoup de curiosité et d’impatience ce nouveau film de Christophe Honoré, histoire d’oublier encore plus vite son précédent film, Les malheurs de Sophie . Avec Plaire, aimer et courir vite , Christophe Honoré avait l’air de revenir au cinéma qui m’a fait découvrir et aimer le réalisateur et si le film va être très différent de ce à quoi je m’attendais, si le film va être imparfait, il ne restera pas moins un très beau et bon moment de cinéma, perdu quelque part entre poésie, littérature, romance et film social. Bref, deux heures et quart d’un cinéma aussi émouvant qu’onirique. Et le tout tenu par des acteurs fabuleux, dont ressort Vincent Lacoste de manière incroyable. 1993, Jacques est un écrivain et auteur de pièce de théâtre qui compartimente sa vie. Atteint du sida, il n’attend plus grand chose de la vie, même si pour l’instant son état de santé n’annonce rien d’alarmant. Un jour, lors d’un déplacement à Rennes pour la première d’une de ses pièces dans la ville, il fait la connaissance d’Arthur, de treize ans son cadet. Entre les deux hommes, il se passe quelque chose de fort, c’est une rencontre en dehors du temps. Jacques rentre à Paris, Arthur reste à Rennes. Les deux hommes entretiennent une liaison, Jacques se refuse à s’offrir un dernier amour, mais Arthur s’accroche. L’année dernière, il y a eu le bouleversement, la déferlante 120 battements par minute » de Robin Campillo. Cette année, il y a Plaire, aimer et courir vite . Le film de Campillo abordait l’homosexualité, le sida et les années act-up de manière aussi romancée que militante et comme le film de Christophe Honoré, act-up en moins, aborde plus ou moins les mêmes sujets, il est vrai qu’on peut avoir tendance à vouloir les mettre en compétition, mais il s’agit bien de deux films complétement différents, un peu comme un yin et un yang. Là où le film de Robin Campillo était militant, celui de Christophe Honoré est à mille lieux de tout militantisme. Non, celui de Christophe Honoré est une histoire d’amour avec comme fond un homme atteint d’une maladie, qui se referme sur lui-même. Ce qui fait énormément de bien avec ce film, c’est le traitement de son histoire d’amour. Certes, cette dernière est triste, et parfois difficile, mais on apprécie que Christophe Honoré ne donne pas dans la leçon de morale, ou se sente obligé de justifier une relation entre deux mecs. Non, ici tout se fait de manière naturelle, sans préjugé, sans jugement de valeur. Ce choix de narration n’empêchera pas le réalisateur d’aborder de vrais sujets à travers ses personnages. Plaire, aimer et courir vite » abordera l’homosexualité dans des villes de province, ou encore le coming-out et la différence entre les générations. Le film parlera aussi de l’homoparentalité. Bref, le scénario est riche en thèmes et sujets, et le tout est ici filmé et abordé de manière très simple et ça fait du bien de voir un tel film. Avec ce film, Christophe Honoré offre deux films en un seul. Deux films à travers deux personnages. Le premier film est un film sur une personne malade, ici le sida. Très touchant, très émouvant, même si le personnage subtilement incarné par Pierre Deladonchamps peut paraître irritant. Honoré ne tombe pas dans le piège misérabiliste et parle très bien des doutes, des espoirs et surtout de la peur de l’avenir et de la maladie. Le deuxième film est une belle histoire d’amour, pleine de drame certes, mais aussi de sourire, d’air pur, une histoire pleine de lumière et d’espoir. Cette histoire, c’est Vincent Lacoste qui la tient sur ses jeunes épaules et autant dire que le jeune acteur tient là son plus beau rôle. Incroyable d’angélisme, de charme, de charisme et de naturel, il est bluffant et sort totalement de son registre habituel. Bref, il est surprenant. Ces deux films se conjuguent parfaitement en un seul et si l’on ne s’attendait pas à un film comme celui-là, au vu de la bande-annonce, on en ressort surpris et surtout conquis, malgré le fait que parfois, Christophe Honoré se plante sur certains de ses choix. Si l’on ne voit pas le film passer dans son ensemble, on pourra toutefois lui reprocher d’étirer certains moments un ensemble de scènes avec un opéra en musique de fond est clairement interminable. On pourra lui reprocher des dialogues terriblement soutenus, qui donnent un effet théâtral à plus d’une scène. Plaire, aimer et courir vite » est ultra écrit, il est précis dans ce qu’il dit, et si personnellement, je trouve que ça donne énormément de charme au film et à l’intrigue, je peux aussi comprendre que ça puisse en agacer certains et que sur l’ensemble, le film puisse paraître prétentieux. D’ailleurs, je pense que les hermétiques au cinéma d’Honoré le resteront, tout comme ceux qui aiment son cinéma ne seront pas déçus. Le nouveau film de Christophe Honoré est donc une belle réussite, qui nous fait oublier le ratage que fut ces … malheurs de Sophie . Lumineux et sombre, magnifiquement mis en scène la dernière scène est un petit bijou à elle seule, tenu par des acteurs magiques, dont un Vincent Lacoste qui peut prétendre au prix d’interprétation, Plaire, aimer et courir vite » enchante et fait du bien… Note 16/20 [youtube] Par Cinéted Sho5o.